Gethémané

GÉTHESEMANÉ : LE COMBAT SPIRITUEL DE JÉSUS-CHRIST

Orateur : Emmanuel FISCHER
Passage : Matthieu 26.36-56
Date : 09/04/2017
Thème : Le combat

Matthieu 26.36-56 ; Marc 14.32-52 ; Luc 22.39-53 ; Jean 18.1-12
Résumé des 4 récits des Évangiles

Là-dessus, après être sorti, lorsque Jésus eut dit ces choses, il alla selon sa coutume avec eux de l’autre côté du torrent du Cédron, à la montagne des oliviers où se trouvait un jardin, dans un lieu appelé Gethsémané, Ses disciples le suivirent.
Il entra, lui et ses disciples. Judas, qui le livrait, connaissait ce lieu, parce que Jésus et ses disciples s’y étaient souvent réunis.
Et il dit aux disciples : Asseyez-vous ici, pendant que je m’éloignerai pour prier.

Il prit avec lui Pierre et les deux fils de Zébédée, Jacques et Jean, et il commença à éprouver de la tristesse, de la frayeur et des angoisses.
Il leur dit alors : Mon âme est triste jusqu’à la mort ; restez ici, et veillez (γρηγορεω) avec moi.

Puis, ayant fait quelques pas en avant, il se jeta contre terre sur sa face, et pria ainsi :
Mon Père, Abba, Père, toutes choses te sont possibles, s’il est possible, que cette coupe s’éloigne de moi ! Que cette heure s’éloignât de moi. Toutefois, non pas ce que je veux, mais ce que tu veux.

Et il vint vers les disciples, qu’il trouva endormis, et il dit à Pierre :
Simon, tu dors ! Tu n’as pu veiller une heure/Vous n’avez donc pu veiller une heure avec moi !
Veillez et priez, afin que vous ne tombiez pas dans la tentation ; l’esprit est bien disposé, mais la chair est faible.

Puis Il s’éloigna de nouveau, une seconde fois, d’eux à la distance d’environ un jet de pierre, et, s’étant mis à genoux, pria ainsi (fit la même prière) disant :
Mon Père, s’il n’est pas possible que cette coupe s’éloigne sans que je la boive, si tu voulais éloigner de moi cette coupe !
Toutefois, que ma volonté ne se fasse pas, mais la tienne.
Alors un ange lui apparut du ciel, pour le fortifier.
Il revint, et les trouva encore endormis ; car leurs yeux étaient appesantis. Ils ne surent que lui répondre.

Il les quitta, et, s’éloignant, Etant en agonie, il pria plus instamment pour la troisième fois, répétant les mêmes paroles. Et sa sueur devint comme des grumeaux de sang, qui tombaient à terre.
Puis, après avoir prié, il se leva et alla pour la troisième fois vers ses disciples qu’il trouva endormis de tristesse, et leur dit :
Pourquoi dormez-vous ? Vous dormez maintenant, et vous vous reposez !
C’est assez ! Voici, l’heure est proche/ venue, et le Fils de l’homme est livré aux mains des pécheurs.
Levez-vous et priez afin que vous ne tombiez pas en tentation, allons ; voici, celui qui me livre s’approche.

Et aussitôt, comme il parlait encore,voici, celui qui s’appelait Judas, l’un des douze, arriva. Il marchait devant la foule.
Avec lui, une foule nombreuse arriva armée d’épées et de bâtons, envoyée par les principaux sacrificateurs, par les scribes et par les anciens.

Judas donc, ayant pris la cohorte, et des huissiers qu’envoyèrent les principaux sacrificateurs et les pharisiens, vint là avec des lanternes, des flambeaux et des armes.
Jésus, sachant tout ce qui devait lui arriver, s’avança, et leur dit : Qui cherchez-vous ?
Ils lui répondirent : Jésus de Nazareth.
Jésus leur dit : C’est moi.
Lorsque Jésus leur eut dit : C’est moi, ils reculèrent et tombèrent par terre.
Il leur demanda de nouveau : Qui cherchez-vous ? Et ils dirent : Jésus de Nazareth.

Jésus répondit : Je vous ai dit que c’est moi. Si donc c’est moi que vous cherchez, laissez aller ceux-ci. (Jésus protège ses disciples)
Il dit cela, afin que s’accomplît la parole qu’il avait dite : Je n’ai perdu aucun de ceux que tu m’as donnés.

Celui qui le livrait leur avait donné ce signe : Celui que je baiserai, c’est lui ; saisissez-le et emmenez-le sûrement.
Aussitôt, dès qu’il fut arrivé, s’approchant de Jésus pour le baiser, il dit :
Salut, Rabbi ! Et il le baisa.
Et Jésus lui dit : Judas, c’est par un baiser que tu livres le Fils de l’homme ! Mon ami, ce que tu es venu faire, fais-le.

Alors ces gens s’avancèrent, mirent la main sur Jésus, et le saisirent.

Et voici, ceux qui étaient avec Jésus, voyant ce qui allait arriver, dirent : Seigneur, frapperons-nous de l’épée ?
Un de ceux qui étaient avec Jésus, Simon Pierre, qui avait une épée, étendit la main, et tira son épée.
Il frappa le serviteur du souverain sacrificateur, et lui emporta/ coupa l’oreille droite.
Ce serviteur s’appelait Malchus.

Mais Alors Jésus prenant la parole lui dit : Laissez, arrêtez !
Jésus dit à Pierre : Remets ton épée à sa place dans le fourreau. Car tous ceux qui prendront l’épée périront par l’épée.
Penses-tu que je ne puisse pas invoquer mon Père, qui me donnerait à l’instant plus de douze légions d’anges ?
Comment donc s’accompliraient les Écritures, d’après lesquelles il doit en être ainsi ?
Ne boirai-je pas la coupe que le Père m’a donnée à boire ?

Et, ayant touché l’oreille de cet homme, il le guérit.

En ce moment, Jésus prenant la parole ensuite dit à la foule, aux principaux sacrificateurs, aux chefs des gardes du temple, et aux anciens, qui étaient venus contre lui :
Vous êtes venus, comme après un brigand, avec des épées et des bâtons, pour vous emparer de moi.
J’étais tous les jours assis parmi vous, enseignant dans le temple, et vous ne m’avez pas saisi, vous n’avez pas mis la main sur moi.
Mais tout cela est arrivé afin que les Écritures, les écrits des prophètes, fussent accomplis.
Mais c’est ici votre heure, et la puissance des ténèbres.

La cohorte, le tribun, et les huissiers des Juifs, se saisirent alors de Jésus, et le lièrent.

Alors tous les disciples l’abandonnèrent, et prirent la fuite.
Un jeune homme le suivait, n’ayant sur le corps qu’un drap. On se saisit de lui ; mais il lâcha son vêtement, et se sauva tout nu.
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